La magie du Chocolat noir sur votre peau
Le chocolat noir, souvent considéré comme une gourmandise décadente, cache en réalité un trésor de bienfaits pour notre peau. En plus de ravir nos papilles, le chocolat noir, riche en antioxydants et autres composés bénéfiques, offre un éventail de bienfaits pour notre épiderme (mais pas que !).
Voici les 5 bénéfices du chocolat noir sur notre peau :
1. Antioxydants pour une peau éclatante :
Le chocolat noir (minimum 70%) est une source abondante d'antioxydants, tels que les flavonoïdes et polyphénols, qui aident à lutter contre les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules instables responsables du vieillissement prématuré de la peau. En intégrant le chocolat noir quotidiennement dans votre alimentation, vous offrez à votre peau une défense naturelle contre les dommages oxydatifs, favorisant ainsi un teint éclatant et une capacité à ralentir le processus de vieillissement de notre peau.
2. Aide à la protection contre les rayons Ultra-Violets (UV) :
Les flavonoïdes présents dans le chocolat noir ont également démontré des propriétés protectrices contre les effets nocifs des rayons UV. Cette protection accrue peut aider à prévenir les dommages cutanés causés par l'exposition au soleil, réduisant ainsi les risques de vieillissement prématuré et de formation de rides. (Attention, cela ne remplace en aucun cas, la précieuse crème solaire !).
3. Hydratation intérieure :
La consommation modérée de chocolat noir contribue à maintenir une hydratation adéquate de la peau. Les acides gras présents dans le chocolat noir aident à nourrir la peau de l'intérieur, favorisant une apparence plus souple et plus jeune.
4. Amélioration de la circulation sanguine :
Les flavonoïdes du chocolat noir peuvent améliorer la circulation sanguine, ce qui peut se traduire par une meilleure oxygénation de la peau. Une circulation sanguine optimale favorise un teint radieux en apportant les nutriments nécessaires aux cellules cutanées.
5. Réduction du Stress :
Le chocolat noir renferme également des composés qui agissent comme de légers stimulants et des agents relaxants. En réduisant le stress, le chocolat noir peut contribuer à atténuer certains problèmes cutanés liés au stress, comme l'acné ou les inflammations.
Conseils pour profiter des bienfaits :
Du chocolat noir 70% : Pour tirer le meilleur parti des bienfaits du chocolat noir sur la peau, optez pour des variétés avec une teneur en cacao élevée (au moins 70%) qui contient plus de flavonoïdes et polyphénols. Cependant, la clé réside dans l'intégration d’environ 2 morceaux de chocolat quotidiens mais évidemment associés à une alimentation équilibrée.
Sans ou pauvre en sucre, ni édulcorant ou additif : Attention à bien choisir son chocolat. En effet, dans malheureusement beaucoup de chocolats, le premier ingrédient est le sucre. Cela va altérer les propriétés positives du chocolat en ayant en plus un effet addictif. Privilégiez donc un chocolat pauvre en sucre, ou idéalement sucré naturellement par les fruits, pour avoir le vrai goût du chocolat, profiter de ces bienfaits sans l’addiction au sucre, mais aussi sans édulcorant ou additif. Plus le chocolat sera de qualité, meilleur il sera pour votre corps et votre peau.
En conclusion, le chocolat noir peut être bien plus qu'une simple gourmandise : un véritable pilier de votre bien-être ! Bien le choisir, c’est profiter de ces bienfaits, avec plaisir. Alors, savourez chaque bouchée et laissez la douce magie du chocolat noir embellir votre peau de l’intérieur ! 🍫✨
Quelles sont les étapes de fabrication du chocolat « bean-to-Bar » ?
À la suite d’un procédé long et fastidieux dans leur pays d’origine les fèves arrivent chez nous pour que l’on commence notre travaille d’orfèvrerie
- Le Cut Test
La première étape quand les fèves de cacao arrivent chez nous et de réaliser un « Cut Test » A l’aide d’un couteau ou d’une guillotine nous coupons un échantillon représentatif de fèves afin d'évaluer la qualité du traitement post-récolte effectué en amont. Cela nous permet de vérifier la qualité des fèves que nous venons de recevoir. Il faut le faire sur chaque sac.
- Le triage des fèves
C’est une étape importante et fastidieuse car elle est réalisée manuellement. Cela nous permet de retirer les fèves défectueuses (plates, collées, partiellement ouvertes…)
- La Torréfaction
Une étape clé de la fabrication, elle va permettre de révèle tous les arômes du cacao. Pour préserver sa délicatesse, nous torréfions les fèves lentement, à basse température. Nous travaillons au degré près pour déterminer la température et la durée idéales.
- Le concassage
Il va nous permettre de broyer les fèves de cacao. Nous utilisons une soufflerie pour séparer l’amande de cacao de sa peau (la cosse), on obtient le « grué »
La cosse va nous servir à fabriquer nos infusions gourmandes alors que le grué lui va servir pour fabriquer le chocolat !
- Le conchage
Nous travaillons avec une machine artisanale qui nous permet par frottement de générer de la chaleur faisant fondre le beurre de cacao, nous obtenons ainsi la « masse de cacao » ou « pâte de cacao ». Elle tourne durant plusieurs jours, quand celle-ci est parfaite nous pouvons alors ajouter les autres ingrédients (fruits, noisette, coco, lait…) pour obtenir notre chocolat d’exception !
- Le tempérage puis le moulage des tablettes
En portant le chocolat à une température différente selon le type de chocolat, nous stabilisons les différents cristaux de beurre de cacao naturellement présent dans le chocolat, pour ensuite pouvoir le couler dans les moules NEOGOURMETS, pour qu’il refroidisse et se fige.
Nous obtiendrons une tablette brillante et une texture cassante qui vous donnera envie de la croquer !
- L’emballage
Nos tablettes de chocolat sont ensuite emballées délicatement dans un sachet biodégradable qui permet une conservation optimale des arômes dans le temps.
Le suremballage en carton permet une protection contre les chocs.
Quelles sont les étapes préalables à la fabrication du chocolat ?
Avant d’arriver chez nous il y a différentes étapes primordiales à suivre !
1. La récolte des cabosses
Le cacaoyer a besoin de chaleur, d’ombre et d’humidité. C’est pourquoi on le trouve dans les régions tropicales d’Amérique, d’Afrique et d’Asie. Pouvoir goûter des fèves de cacao relève du miracle quand on connaît les difficultés de la fécondation : un pollen pâteux difficile à transporter, une fleur terne, sans arôme, et qui ne vit que 48h.
Résultat : seule une fleur sur 500 sera fécondée et donnera un fruit, la cabosse, qu’il faudra cueillir à la main.
Un cacaoyer produit 1kg de cacao par an, et nous consommons en Europe 6kilos/an). Un miracle, on vous dit !
Une cabosse contient entre 25 et 50 fèves de cacao
La récolte est faite 2 fois par an selon les régions (en mars-avril et en octobre-novembre), sachant qu’il y a en permanence des fleurs et des cabosses sur un arbre…
2. L’écabossage (dans les 24h après la récolte)
Permet de récupérer les fèves entourées du « mucilage » (pulpe blanche sucrée, aux arômes de Litchi)
3. La fermentation
(3 à 8 jours) grâce au mucilage, la température monte naturellement jusqu’à 50°C, permettant de réduire l’acidité et l’amertume + de développer les arômes de cacao
4. Le séchage des fèves
(1 à 2 semaines) permet de réduire le taux d’humidité de 60 à 8%... La « guillotine » est un outil qui permet d’effectuer un « cut test » afin de déterminer le % de défaut = grade de qualité = prix
5. Mise en sacs
Des sacs de 60kg puis transport exclusivement par bateau vers le port d’Anvers (Belgique) puis arrivée chez NEOGOURMETS à Saint-Cyr-sur-Loire
Qu'est-ce que le Bean to Bar ?
Le Bean-to-Bar signifie littéralement « de la fève à la tablette »Un chocolatier est dit bean-to-bar lorsqu’il maîtrise, dans son propre atelier, toutes les phases de la fabrication du chocolat (la torréfaction*, le broyage* et éventuellement le conchage*), à partir des fèves marchandes (séchées) et jusqu’au produit fini (la tablette).
C’est un chocolatier qui travaille avec des fèves de cacao soigneusement sourcées pour sa qualité.
Il s’agit d’un mouvement qui fût initié par des Californiens au début des années 1990, comportant depuis son origine, en plus de l’aspect fabrication, des exigences éthiques et de transparence à tous les stades, depuis la plantation jusqu’à la vente.
Cela représente moins de 1% des chocolatiers du monde entier.
En France, seuls 80 chocolatiers (2%) sur 4.000 professionnels sont « bean-to-bar » ! Nous sommes fiers d’en faire parti !
En effet, fabriquer du chocolat recouvre des opérations nombreuses, complexes et risquées (pertes potentielles à tous les stades de transformation). C’est pourquoi la grande majorité des chocolatiers achète du chocolat dit « de couverture», c’est-à-dire déjà fabriqué par un intermédiaire industriel appelé « couverturier ». Ils doivent le faire fondre pour réaliser leur création.
Pourquoi acheter du chocolat « Bean to bar » ?
Traçabilité, Qualité et transparence pour un chocolat d’orfèvre ! En privilégiant le « Bean to bar », vous choisissez un chocolat de qualité supérieure, issu de fèves de cacao soigneusement sélectionnées puis triées à la main et transformées directement en tablettes de chocolat. Ainsi, vous soutenez aussi les producteurs locaux et les agriculteurs de cacao en encourageant une production équitable et durable.
Chez Néogourmets, nous faisons appel à des producteurs de petites plantations, éthiques et certifiées bio. Les chocolats que nous fabriquons sont bien évidemment pures origines, y compris pour nos tablettes les plus gourmandes !
Dans notre chocolaterie artisanale, c’est David, Alexandre et Vanenessa qui s’occupent des étapes de torréfaction, concassage, broyage, tempérage moulage et emballage !
Maîtriser toutes les étapes de fabrication de notre chocolat, c’est garder notre singularité et notre identité au niveau des goûts et des arômes.
Le mouvement « Bean-to-Bar » réduit l’uniformisation et redonne de la diversité sur le marché des chocolats !
Grâce au savoir-faire de notre équipe, vous pourrez déguster un chocolat aux saveurs uniques, éthiques, bio, français et naturellement sucrés par des fruits ! Il n’y a plus qu’à goûter.
Vous souhaitez en savoir plus sur les étapes de fabrication ? par ici !
Les allégations nutritionnelles "sans sucres ajoutés" "sans sucres"...
Il devient de plus en plus dur de choisir ses produits... Entre "sans sucres ajoutés" "sans sucres" ou "sans sucre" comment s'y retrouver ?
Avec « s » ou sans « s » ? Avec édulcorant ou pas ? Les différences de terminologie sont malheureusement parfois subtiles voire incompréhensibles.
Sucre ou sucres ? Quelle différence ?
- sucre (au singulier, sans "s") : c'est le sucre blanc, issu de la betterave sucrière ou de la canne à sucre. Son nom scientifique est le "saccharose"
- sucres (au pluriel, avec "s") : ce sont tous les types de sucres que l'on peut ajouter à une recette (glucides simples à saveur sucrée : glucose, fructose, saccharose, lactose…)
Mais quelle est la différence entre « sans sucres » et « sans sucres ajoutés » ?
« Sans sucres »
Un produit "sans sucres" ne contient aucun sucres simples. (moins de 0,5 g de sucres/100 g ). Malheureusement ce type de produit contient le plus souvent des édulcorants : maltitol, xylitol, sorbitol (sucres alcools) ou aspartame, sucralose... Ces édulcorants sont plutôt décriés et ultra transformés (attention aux maux de ventre).
Chez Néogourmets nous avons choisi de ne pas en utiliser mais plutôt d'utiliser les sucres naturellement présents dans la nature : des fruits, tout simplement !
« Sans sucres ajoutés »
Le produit ne contient aucun glucides simples ajouté. Les glucides que l'on retrouve dans la composition, comme par exemple dans la farine, les fruits, sont donc naturellement présents.
Tout comme des compotes, les biscuits granolas et chocolats Néogourmets sont "sans sucres ajoutés" : les sucres présents sont ceux naturellement présents dans les fruits que nous utilisons dans nos recettes.
Méfiance toutefois : cette allégation permet tout de même d'utiliser des édulcorants !! C'est pourquoi chez Néogourmets nous précisons que nos chocolats et biscuits sont "sans sucres ajoutés" ET "sans édulcorant" ! Il faut donc se méfier... Le plus simple est de lire tout simplement les ingrédients : ils doivent être simples, compréhensibles et ne contenir que des ingrédients bruts que vous pourriez avoir chez vous ????
Conclusion
Le plus simple est de toujours bien lire les étiquettes et ne pas se fier aux allégations alléchantes sur le devant du paquet !
N'hésitez pas à nous poser toutes vos questions par mail contact@neogourmets.com ou sur les réseaux sociaux @neogourmets
Les édulcorants
Les édulcorants
- Qu’est-ce qu’un édulcorant ?
Larousse : « Substance d’origine naturelle ou de synthèse donnant une saveur sucrée. »
Wikipédia : « Un édulcorant est un produit ou substance ayant un goût sucré. Le plus souvent, le terme « édulcorant » fait référence à des ingrédients destinés à changer le goût d’un aliment ou d’un médicament en lui conférant une saveur sucrée. Certains édulcorants n'apportent pas de calories, d'autres moins que le sucre de table (saccharose), d'autres ont l’avantage de ne pas être cariogènes et certains sont plus sucrés que le sucre. »
Les édulcorants apportent une note sucrée mais gare à votre santé. Il faut bien les choisir entre édulcorants de synthèse et naturels !
- Pourquoi choisir un édulcorant ?
Je ne trouve pas nécessaire de rajouter des édulcorants pour apporter un goût sucré au plat. En effet notre palais nous dicte d’ajouter du sucre par nos mauvaises habitudes de consommation.
Notre société à pris l’habitude de nous faire consommer davantage de sucre car le sucre appelle le sucre et nous en fait manger encore plus ! Les industriels l’ont bien compris…
Pourtant, notre corps n’a pas besoin de manger autant de sucre pur, bien au contraire.
Essayez de ne pas en consommer pendant un mois et vous verrez que vous n’aurez plus envie d’en ajouter.
- Pourquoi les éviter ?
Les édulcorants entrainent un goût intense de sucre sans en avoir la véritable information ! Le cerveau reçoit une information décalée entre la perception gustative, l’appétit et l’apport énergétique du produit.
L’édulcorant est un substitut de sucre. C’est-à-dire qu’il a un son goût sucré mais sans les calories. Il ne fournit donc pas d’énergie. Le cerveau perçoit alors une mauvaise information ! Cette insatisfaction peut expliquer l’envie de manger plus et de compenser en mangeant davantage quand vous consommez ce type d’aliments. Méfiez-vous du chimique !
Il faut donc se déshabituer au goût sucré plutôt que de chercher à le substituer. La meilleure façon d’y parvenir et d’arrêter d’en consommer (sucre ou édulcorants) et de privilégier le naturel : les fruits.
- Quelle est la différence entre le sucre du fruit et les autres sucres ?
Le sucre du fruit (mangé entier) a la qualité d’être toujours associé à des fibres, des vitamines, des minéraux et de l’eau, ce qui lui confère des qualités nutritionnelles bien meilleures et qui lui permet d’être mieux supporté par notre corps (l’index glycémique est bien mieux maîtrisé) !
Le sucre de fruit consommé en quantité raisonnable n’aura pas d’impact négatif sur votre santé.
- Comment éviter les édulcorants ?
Il faut lire les étiquettes ! Ils ont tous des noms compliqués et peuvent tous s’avérer être dangereux pour votre santé …
Attention à ne pas vous fier uniquement aux allégations nutritionnelles. Par exemple, la mention « sans sucre ajouté » n’exclue malheureusement pas la présence d’édulcorants artificiels…
On peut trouver des édulcorants artificiels sans calories tels que l’aspartame, l’acésulfame K, la saccharine, le sucralose, le cyclamate… Mais aussi des édulcorants artificiels avec calories tels que les polyols, sorbitol, xylitol, mannitol, érythritol … (qui peuvent être mal digérés et peuvent provoquer des ballonnements et autres dérangements intestinaux).
Voici aussi les ingrédients dont nous devons nous méfier et qui cachent en fait du sucre ajouté : sucre, glucose, fructose, dextrose, galactose, sirop d’agave, sirop d’érable, miel, sirop de maïs, mélasse, sucre de canne, maltodextrine, jus de fruits concentré…
Pour les éviter je vous invite à acheter des aliments de base et peu transformés. Ils auront naturellement une liste d’ingrédients très court !
- Et le fructose ?
Le fructose est un sucre naturellement présent dans les fruits. Rien de plus naturel jusque-là ! A l’état naturel il se trouve donc dans nos fruits, en petite quantité, associé à des fibres, de l’eau, des vitamines et des minéraux. Il n’est donc pas néfaste sur nos santés.
Par contre, le fructose industriel, sous forme de poudre, n’a malheureusement plus rien de naturel… Il provient de la transformation enzymatique de l’amidon de maïs ou du fructose cristallisé en poudre. Et ce dernier est présent partout !
Le fructose à naturellement un IG bas (20) mais s’il n’est plus accompagné des fibres, vitamines et minéraux auxquels il est associé à l’état naturel son impact n’est plus du tout le même sur nos organismes… Son haut pouvoir sucrant est un puissant exhausteur de goûts c’est pourquoi nous pouvons le retrouver en quantité importante dans les aliments transformés. Il serait responsable de problèmes de prise de poids importants et de tous les risques associés au surpoids.
Le fructose pris en excès est transformé en graisse dans le foie ! (à l’origine des stéatose hépatique).
En un mot évitez d’ajouter du sucre ou des édulcorants dans vos préparations ! Rééduquez vos palais et préférez le goût naturel des aliments et la richesse des saveurs … Apprenez à les redécouvrir autour des biscuits Néogourmets par exemple !
Toutefois, n’oubliez pas de vous faire plaisir de temps en temps avec votre pâtisserie préférée ! Elle ne nuira pas à votre santé et ne vous procurera que du plaisir.
Camille Baïssas (Diététicienne Nutritionniste 78) pour NÉOGOURMETS
Le petit déjeuner idéal
Le petit déjeuner idéal
Le petit déjeuner est le repas le plus important. Il vous permet d’apporter le « carburant » à votre corps pour bien démarrer la journée et « lancer la machine ». C’est pour cette raison qu’il ne faut pas le négliger !
Mais attention, il ne faut pas consommer n’importe quoi sous prétexte que c’est le repas le plus important… Je vous conseille de favoriser les aliments énergétiques riches en lipides (bonnes graisses), en protéines et en glucides à faible index glycémique (cf. Info ancienne parution IG).
Dans l’idéal je vous recommande donc de manger un petit-déjeuner salé et non sucré !
Pourquoi des protéines et glucides à index glycémique bas ?
Consommer des protéines le matin permet de synthétiser le « starter » du matin qui est la Dopamine. La dopamine permet de bien démarrer la journée avec de l’énergie. Elle influe notamment sur la concentration, la mémoire, le plaisir, la motivation, l’élan… Sans cela, le corps ne démarre pas comme il faut. Elle est fabriquée à partir de la tyrosine, un acide aminé présent dans la viande (jambon, œuf, poulet …).
Pourquoi ne faut il pas trop de sucre ?
Je vous déconseille de prendre un petit déjeuner à base de viennoiseries, pâte à tartiner, pain de mie, biscuits classiques afin de ne pas prendre le risque de faire une hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang) dans la matinée. Tout comme cela pourrait vous arriver si vous vous passez de petit déjeuner. Les hypoglycémies causent, entre autres, des fringales, des malaises et favorisent la prise de poids.
Les glucides à IG bas vont au contraire vous réguler, grâce aux fibres, et vous serez ainsi rassasié pour la matinée. Privilégiez les produits à base de farine complète ou intégrale comme le pain complet, les flocons d’avoine ou de sarrasin …
Choisissez des matières grasses de bonne qualité.
Elles améliorent votre satiété, développent le goût des aliments et apportent des acides gras indispensables. Ne vous interdisez pas un morceau de beurre cru le matin et privilégiez les bonnes huiles dans la journée (olive, colza, noix, lin, cameline).
Mais concrètement comment composer son petit déjeuner ?
Choisissez un pain riche en fibres (complet, au céréales …) et au levain (il abaisse l’IG). Essayez aussi de varier avec des pains sans gluten (de boulangerie), des flocons d’avoine ou de sarrasin mélangez avec des jus d’amandes ou de soja.
Si cela vous tente vous pouvez aussi consommer le matin du riz, du quinoa, des pâtes complètes… et bien sûr, vous pouvez ajouter des légumes !
Ajoutez des matières grasses de bonne qualité comme par exemple de l’avocat écrasé, de la tapenade, des purées d’oléagineux, des amandes, des noisettes ou un peu de beurre cru.
Garnissez votre pain d’une protéine de votre choix. Ex. des œufs (bio, label rouge …), du jambon blanc, de la viande de grison, du poulet, du poisson cru ou cuit ou en boîte (maquereau, sardines…) ou encore du fromage au lait cru : Comté, gruyère, tome de brebis … (Les fromages à pâtes cuites contiennent peu de lactose et sont très digestes. Ils sont également plus riches en protéines donc plus rassasiants.)
Exemples de petit déjeuner :
Accompagnez toujours votre petit déjeuner d’une boisson et d’un verre d’eau au réveil (additionnée ou non de jus de citron). Thé vert, roïboos, café léger … Je vous rappelle que l’on évite le jus de fruits !
- Pain de petit épeautre + avocat + saumon
- Pain de sarrasin avec une purée d’avocat et 2 œufs pochés + des herbes fraîches
- Pain complet + tapenade ou houmous + viande de grison ou du jambon blanc
- Porridge au jus d’amandes + flocons de sarrasin + des amandes + de la cannelle (aux excellents vertus – cf. article sur la cannelle)
- Cake salé aux fromages
- Pancake maison + purée d’oléagineux
- Quelques biscuits Néogourmets avec un yaourt au lait de brebis les matins ou c'est la course !
Camille Baïssas, Diététicienne Nutritionniste 78 Pour Néogourmets