Croquer un carré de chocolat est un plaisir universel. Mais déguster un chocolat, c’est une tout autre expérience : c’est prendre le temps d’activer tous ses sens pour en révéler la richesse. Laurent Meudic, passionné et spécialiste du chocolat Bean-to-Bar, nous livre ses conseils pour savourer pleinement chaque bouchée.

1. La Température, clé de la dégustation

Un bon chocolat se révèle à la bonne température : autour de 20 à 25°C.

- Trop froid : les arômes restent bloqués, il faudra attendre avant qu’ils ne se libèrent.

- Trop chaud : le chocolat fond trop vite et perd une partie de sa subtilité.

Dans cette plage idéale, le chocolat est « prêt à livrer tous ses secrets ». C’est à ce moment qu’il devient disponible pour une expérience sensorielle optimale.

2. Le Parfum, une mise en bouche

Avant même d’y goûter, approchez le chocolat de votre nez. Ses effluves annoncent ce que vos papilles vont bientôt explorer.

- Un parfum intense prépare votre bouche à saliver.

- Une odeur plus douce annonce une dégustation subtile.

Astuce : fermez les yeux et inspirez profondément. Le nez capte des centaines de molécules aromatiques, souvent invisibles au goût seul.

3. Le Son du chocolat

Casser un carré n’est pas qu’un geste pratique : c’est aussi un indice sensoriel.

- Un claquement net : signe d’un chocolat sec et croquant.

- Un bruit sourd : promesse d’une texture plus dense et fondante.

Ce simple son vous renseigne déjà sur la longueur en bouche et la façon dont le chocolat va se comporter une fois dégusté.

4. Le Texture et la fonte en bouche

Placez le carré sur votre langue et laissez-le fondre. La chaleur de la bouche (environ 37°C) active la libération des arômes.

- Les premiers arômes sont souvent floraux ou fruités.

- Viennent ensuite des notes plus cacaotées, grillées ou épicées.

- La finale, plus persistante, laisse en bouche une mémoire gustative unique.

Laissez le chocolat se transformer sans le croquer tout de suite : la fonte lente révèle des nuances impossibles à percevoir autrement.

5. La Rétro-olfaction, l’étape des experts

Une fois le chocolat fondu, expirez doucement par le nez en bouche fermée. Cette technique, appelée rétro-olfaction, permet de percevoir des arômes plus subtils : fruits secs, notes boisées, touches de caramel… C’est souvent le moment où le chocolat révèle toute sa complexité.

Les chocolats Néogourmets, quand le plaisir rime avec santé

Laurent met en avant l’originalité des chocolats Néogourmets. Notre particularité ? Ils sont sucrés avec des fruits plutôt qu’avec du sucre raffiné.

- Cela modifie légèrement la texture, qui devient plus dense, avec une mâche différente.

- Cela ralentit la dégustation, ce qui pousse naturellement à savourer et non à avaler trop vite.

- La présence des fibres des fruits participe à une expérience plus complète et plus rassasiante.

En plus, la composition est simple et noble : quelques ingrédients seulement, tous compréhensibles, tous de grande qualité. On retrouve ainsi un chocolat authentique, original et plus respectueux de notre santé.

Faut-il croquer ou laisser fondre le chocolat ?

Tout dépend de l’expérience recherchée :

- Croquer apporte une satisfaction immédiate, un côté croquant et gourmand. Mais certains arômes plus fins risquent d’échapper.

- Laisser fondre permet aux saveurs de se déployer lentement. Les notes fruitées, épicées ou grillées se révèlent peu à peu, pour une dégustation plus complexe.

L’idéal ? Alterner : croquer une fois pour la texture, puis laisser fondre le carré suivant pour explorer la richesse aromatique.

Le chocolat se déguste-t-il comme le vin ?

La comparaison n’est pas exagérée : comme le vin, le chocolat se déguste en plusieurs étapes.

- La vue : observer sa couleur et sa brillance.

- Le nez : humer ses arômes avant la dégustation.

- La bouche : laisser le chocolat se transformer sur la langue.

- La rétro-olfaction : expirer doucement par le nez pour libérer des arômes insoupçonnés.

Comme pour un grand cru, chaque origine de cacao raconte une histoire : notes florales, boisées, fruitées ou épicées… Déguster du chocolat, c’est voyager.

Conclusion

Déguster un chocolat, c’est une affaire de patience et de curiosité :

- Choisir la bonne température,

- Éveiller son nez avant sa bouche,

- Écouter la musique du carré qui se brise,

- Puis décider de croquer ou de laisser fondre lentement,

- Enfin, explorer les arômes comme on le ferait avec un grand vin.

Avec Néogourmets, cette expérience prend une dimension nouvelle : celle d’un chocolat savoureux, sain et responsable.

Et si, à votre tour, vous faisiez rimer chocolat et santé ?

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